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Alfred Haas

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Biographie NON OFFICIELLE

 


ATTENTION !
BIOGRAPHIE NON OFFICIELLE
(EN 36 TABLEAUX ET UNE PHOTO BONUS)

Fiche militaire, photo radar, scène d'arrestation mouvementée, troupes russes mises en alerte, photographie du pont d'or fait par Kim-Jong Un, pirates menaçants ou premier texte olographe sont autant de documents dont nous avons eu connaissance et qui ont servi à établir la biographie non officielle d'Alfred Haas.

Pour s'inspirer de Salvador Dali, celle-ci retrace une sorte de « période littéraire intra-utérine », soit celle partant « ab ovo» et donc de rien et aboutissant pour l'auteur à la rédaction d'un premier ouvrage xylographique transposé sur papier.

Pour rendre au fil des illustrations non autorisées la démarche plus cohérente, nous avons construit une sorte de fil conducteur afin d'expliquer de la manière la plus rationnelle possible l'enchaînement des péripéties.

1. A QUI APPARTIENT CETTE MYSTÉRIEUSE OMBRE ?

1Ombre  

À un homme de l'ombre ? À un être confus parce que son pantalon, trop large, est démodé ?

Eh bien non ! Elle appartient à un homme qui n'est que l'ombre de lui-même, parce qu'amputé d'un passé et donc à la recherche fébrile de son accomplissemnent futur : Alfred Haas.

Or, la recherche d'un futur implique un retour sur son passé, démarche que seul le Dr Sigmund Freud saura accompagner.

NB : à hauteur du cœur de l’ombre, on observe un discret trèfle à trois feuilles : la feuille de l’espoir passé (ou regrets), la feuille du présent, (espoir potentiel) et, enfin celle du futur (espoir qui fait vivre). Les trois feuilles irradient et traversent l’ombre.

2. QU’A FAIT CET HOMME DE SA VIE ?

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Qu' a fait cet homme de sa vie ? s'est interrogé le Dr Sigmund Freud consulté.

Et sa réponse tombe, cinglante : pas grand'chose ou même rien !

Pourquoi ? Parce que ce patient s'est trop focalisé sur son enfance, notamment sur sa première locomotive à vapeur de marque Märklin qu'il a du reste maltraitée et gravement endommagée.

Après avoir interrogé la locomotive elle-même, le Dr Sigmund Freund l'a considérée comme une victime malheureuse des actes égotiques et colériques d'un être hanté par deux phantasmes tenaces : d'une part de se croire écrivain, alors qu'il n'a jamais écrit de livre et, d'autre part, de se considérer comme descendant en ligne directe de Spartacus Scribens, un gladiateur et homme de lettres romain célèbre (44 à 94 JC) qu'il entend imiter en tous points.

 

 

 

 

 

L'illustration montre Alfred Haas s'appuyant sur son jouet Märklin pour le moins délabré.

3. DÉMASQUÉ GRÂCE À L’ARMÉE

 

À l'appui de son diagnostic, le Dr Sigmund Freud a établi une anamnèse psychiatrique sans concession, soulignant l'insoumission caractérielle et le rejet de toute forme de coopération ou d'ajustement social de son patient.

Pour étayer son rapport, le fameux psychiatre a recouru aux Services secrets de l'Armée suisse au sein desquels Alfred Haas avait été enrôlé. Mais, compte tenu de son comportement incompatible avec la rigueur militaire, l'Armée suisse l'avait fiché comme « sujet potentiellement dangereux », avant de le licencier définitivement.

Fiche extraite avec l'aimable autorisation de l'Armée suisse du dossier militaire d'Alfred Haas. Elle illustre son comportement asocial.

 

4. VERDICT DÉFINITIF ET THÉRAPIE DU Dr SIGMUND FREUD

Photographie: a posteriori, le Dr S. Freud s'est interrogé sur la symbolique sexuelle de l'illustration qui montre Spartacus Scribens terrassant le Fauve de l'Inspiration.

 

 

 

 

Selon le Dr Sigmund Freund, Alfred Haas nourrit un « phantasme accéditoire profond », c'est-à-dire que le sujet développe un rêve phantasmagorique : dans le seul but d'exister aux yeux des autres, il croit et affirme être issu d'une prestigieuse (mais improbable) lignée. « Pour guérir, mon patient doit transformer son phantasme en réalité. En d'autre termes, le vivre ! Je l'ai donc incité à se rendre dans les caves du Musée de la mosaïque à Istambul. Car là se trouve la représentation de celui qu'il croit être son ancêtre, Spartacus Scribens, le gladiateur écrivain terrassant le Fauve de l'inspiration ».

Et de poursuivre : « ensuite, il devra emprunter le chemin de son voyage initiatique. Vers quelle destination ? Je l'ignore » avoue le célèbre psychiatre. « Elle lui sera révélée au fur et à mesure qu'il progressera. C'est sa seule chance de surmonter et de vaincre ses propres ombres ! » conclut le célèbre psychiatre.

Alors, tel Ulysse le héros, Alfred Haas quitte son pays, l'âme lourde et se rend à Istambul pour retrouver la mosaïque-témoin de Spartactus Scribens et s'en emparer comme l'on s'empare d'un rêve fou.

Il réussit et quitte précipitamment le Musée avec, sous le bras, la mosaïque représentant son ancêtre !

 

5. POURSUIVI PAR UN GROUPE D’ESPION(NE)S

Photographie du groupe d'espions turcs prise sous le pont Taksim. Sur le fond, on aperçoit la sinistre prison Kemal Kebaçuöl où a été enfermé le prisonnier

 

Tout occupé au transport de la mosaïque encombrante, il n'a pas remarqué qu'un groupe d'espions turcs déguisés en innocentes femmes s'est formé autour de lui.

Arrêté en traversant le Bosphore, il est brutalement emprisonné, avec pour seul commentaire, celui de l'un des policiers : « avoir volé et s'être fait pincé avec la précieuse mosaïque du grand Spartactus Scribens sous le bras, nous, on aimerait pas être à ta place, mon frère ! ».

Comment les choses tourneront-elles pour le prisonnier ?

 

6. INTERROGATOIRE CULTUREL MUSCLÉ À ISTAMBUL VAUT MIEUX QUE PISCINE TURQUE !

 

Emprisonné au pénitencier de Kemal Kebaçuöl, Alfred Haas est « interrogé » avec ménagement par les Services culturels turcs en uniforme, connus dans le monde entier pour leur traitement personnalisé et approfondi.

En guise de souvenir, l'heureux homme conserve quelques séquelles de son séjour à Istambul. Il se console et conclut avec résignation : « ici, mieux vaut un bain turc qu'un interrogatoire culturel musclé ».

Mais les semaines passées au fond d'un cachot insalubre ne lui font pas oublier qu'il doit à tout prix poursuivre ses aventures et donc s'échapper.

Mais comment ?

 

7. L’ÉVASION

Photographie : on aperçoit sur la plage arrière du yacht l'annexe (= canot de sauvetage) dont il sera question plus avant.

 

 

Alors qu' Alfred Haas se désespère au fond de son cachot, de fidèles mais mystérieux amis, informés de son sort lamentable corrompent les geôliers qui laisseront alors le prionnier s'échapper.

Libérateurs inconnus et prisonnier libéré embarquent à bord d'un puissant yacht naviguant sous pavillons conjoints grec et américain. « De quoi nous assurer une immunité » pensent-ils et d'ajouter en riant : « nous, ont fait mieux que ce con de Bond, ce con de James Bond !»

Hellas, cette immunité ne durera guère...

 

 

8. VERS QUEL PAYS DE LIBERTÉ SE DIRIGE LE YACHT ?

Photographie aimablement mise à disposition par les gardes-côtes russes.

 

Vers les côtes russes, pardi !

En raison du point d'exclamation qu'il émet de manière constante, le yacht est repéré par les radars des gardes-côtes russes.

Ils tentent de le retenir à l'aide d'un robuste filin d'acier.

Mais en vain : grâce à ses puissants moteurs, le yacht s'est arraché aux entraves des gardes-côtes.

 

9. ALFRED HAAS TRAHI PAR UN ESPION RUSSE QUI LE SUIVAIT ...

Photographie : le lecteur observera à gauche, derrière Alfred Haas, le « compagnon d'infortune »: un agent infiltré du Service fédéral de Sécurité de la Fédération de Russie (Федера́льная слу́жба безопа́сности) – Section police politique qui, tout en ramant ne l'a pas lâché du regard.

 

De manière inattendue, ses libérateurs jettent sans ménagement Alfred Haas dans le canot de sauvetage et le lâchent en mer, non sans y avoir fait embarquer un bien curieux homme que l'on aperçoit à gauche derrière lui. Ses sauveurs, eux, filent à pleins gaz.

À peine remis de sa surprise, l'auteur qui n'avait jamais écrit ou publié de livre songe vaguement et distraitement à la possible rédaction de ses aventures, tant elles lui paraissent passionnantes.

Cela d'autant plus qu'il observe le comportement de son curieux « compagnon d'infortune » qui saisit les rames du canot de sauvetage et se dirige vers le rivage russe. « Bizarre, non ? » se répète notre héros.

Au fur et à mesure que le rivage hostile s'approche, notre héros sent que les choses risquent de mal tourner. Il joue alors son va-tout et se camouffle.

 

10. POLICE POLITIQUE ALERTÉE

 

Photographie : officiers de la Sécurité territoriale prêts à entrer en action

À l'aide d'un sifflet ultra-son dernier cri de la marine russe, l'odieux rameur espion a alerté deux officiers de la sécurité territoriale russe. La démarche assurée, ceux-ci accourent et, en dépit de son camoufflage, reconnaissent Alfred Haas au moment où il débarque sur le sol russe.

L'illustration montre que l'un des officiers s'est muni d'une bouteille de vodka afin de se donner du courage, alors que l'autre retient de la main sa casquette qui se soulève tant il réfléchit à la tactique à mettre en oeuvre.

Jugeant finalement leur mission trop dangereuse, d'un pas martial, les deux hommes battent en retraite et se dirigent vers l'Etat-major des troupes d'élites. Ce dernier venait de recevoir par télégramme codé des instructions du Kremlin : arrêter et expulser mort ou vif Alfred Haas. Stop. Ne doit pas chercher inspiration pour livres sur territoire de Russie. Stop.

11. PRISE DE CONSCIENCE SCRIPTURALE…

 

Pour arrêter notre héros, l'Etat-major envoie un détachement d'hommes aguerris : les fameux Bérets-verts, des vétérants d'Afganistan. Discrètement, selon la tactique de l'encerclement, les soldats s'approchent mine de rien et arrêtent manu militari l'intru.

« Dans ce pays, on ne badine ni avec l'amour ni avec l'ordre », observe le prisonnier du fond de sa nouvelle cellule russe.

Est-ce parce qu'il n'avait encore jamais séjourné dans les inspirantes geôles de l'armée russe, que l'auteur a subitement connu le rarissime phénomène appelé « prise de conscience scripturale » ?

Alors qu'il n'a jamais écrit et publié quelque livre que ce soit, il réalise que l'écriture sera son échappatoire.

12. EXPULSION MORT OU VIF

Au fond de son cachot, Alfred Haas désespère. Le piège s'était refermé sur lui et la voie était devenue étroite. « On veut m'empêcher d'écrire » ...

« Vers quelle steppe funeste serai-je exilé ? Dans quel goulag hostile serai-je interné ? Dans quel cimetière sibérien serai éternellement oublié ? » se lamente notre héros.

Vendredi 13, coup de théâtre : il est conduit de force par des agents russes sur le luxueux paquebot de croisière, le MS Volga, à quai dans le port d'Odessa.

En dépit du confort du navire, la méfiance ne quitte pas pour autant notre héros : « du luxe pour endormir ma volonté d'écrire et une espionne dans mon lit sont les ruses russes classiques. Moi, on me la fait pas ! » se répète-t-il.

13. ET POURTANT FAIT COMME UN RAT

Le navire appareille et s'introduit dans une impasse d'où il paraît ne plus pouvoir sortir. « Je suis fais comme un rat » panique Alfred Haas. Il pense alors à son vigoureux ancêtre Spartacus Scribens, le gladiateur: « j'ai besoin de sa force pour terrasser les brigands qui m'entourent » s'encourage-t-il.

Cette force, il en aura d'autant plus besoin qu'il se sent surveillé par une agente secrète à la solde du Service Fédéral de Sécurité de la Fédération de Russie - SFR (ex KGB)....

 

14. QUAND L'INSTINCT NE TROMPE PAS

Son instinct ne l'a pas trompé : Alfred Haas est effectivement surveillé par une agente secrète russe, reconnaissable à ses lunettes noires réfléchissantes et à ses moustraches à la Staline inversées sur la tête.

Toutefois, à la différence des agentes occidentales, celle-ci dispose, à portée de main, de tous les instruments usuels de traitement des suspects (lampe hallogène, génératrice électrique, etc.).

Que veut-elle faire avouer sous la torture ? Ou, sur ordre direct du Kremlin, a-t-elle mission de faire disparaître définitivement notre héros ?

 

 

15. LE CONSORTIUM INTERNATIONAL D'ÉDITEURS ENTRE EN SCÈNE

Photo aimablement mise à disposition par le Consortium International d'Éditeurs.

Sur la banquette arrière du fly-bridge, Arielle Dombasle.

Subitement, la situation devient dramatique : du MS Volga s'approche par tribord arrière un yacht privé. « Ma parole, c'est celui qui m'avait permis de fuir la Turquie. Et qui sont ces personnes ? Celles qui m'ont lâchement abandonné en mer ?».

« Alfred Haas, ne craignez rien ! » l'interpelle une voix depuis le luxueux yacht. « Nous vous avons fait franchir des épreuves pour mieux vous connaître. Oui, nous sommes un Consortium International d'Éditeurs et avons décelé votre potentiel de futur écrivain, digne de votre ancêtre Spartacus Scribens. Nous sommes ici pour vous révéler la forme et la destination du voyage initiatique annoncé par le Dr Freud. Rejoignez-nous sur notre bateau ».

Une fois Alfred Haas sur le yacht, le Consortium lui précise : « pour réaliser votre vocation et écrire, vous devez vous rendre au Pays de l'Écriture Calme ».

A la question « mais quel est ce pays ?», ses interlocuteurs le lui révèlent : « la Corée. Du reste, votre contrat est déjà prêt. Signez là, en bas, à droite » lui ordonnent-ils.

 

16. SORTIR DU TUNNEL GRÂCE AU CONSORTIUM INTERNATIONAL D'ÉDITEURS...

« La Corée, soit... mais comment pourrais-je m'y rendre ? Mes économies sont restées dans les geôles russes » se plaint Alfred Haas.

« Nous vous versons de suite un à-valoir qui vous est définitivement acquis. Il vous permettra de vous rendre dans ce pays pour écrire ». Et celui qui n'avait jamais écrit ou publié de livre de ressasser « l'écriture sera mon échappatoire, alors que je n'ai jamais écrit et publié quoi que ce soit ! Grâce au Consortium International d'Éditeurs, je sens que je sortirai enfin du tunnel. Je suis le premier écrivain qui n'a jamais rien écrit, mais qui voit la fin du tunnel grâce à ses éditeurs ! Alors, il ne me reste qu'à me rendre au Pays de l'Écriture Calme ».

 

17. AVEC DÉTERMINATION VERS LE PAYS DE L'ÉCRITURE CALME !

Après tant de mésaventures, Alfred Haas ne pense plus qu'à l'avenir promis par le Consortium International d'Éditeurs. Alors, avec une fermeté et une détermination nouvelles, il reprend les commandes de sa vie !

Oui, il quittera son monde passé pour se rendre en Corée afin que son destin s'accomplisse.

L'à-valoir du Consortium International d'Éditeurs lui permet d'acheter un bateau qu'il pilotera lui-même vers le Pays de l'Écriture Calme.

Mise en garde: la plante sur l'illustration derrière le nouveau commandant de navire n'est pas une feuille de hashisch mais celle d'un banal palmier stylisé.

 

18. QUE LES FLOTS SONT REBELLES !

Se rendre au Pays de l'Écriture Calme n'est pas une mince affaire. Alfred Haas et son bateau doivent payer leur tribut à Possédion.

 

19. QUE LES PIRATES SONT REDOUTABLES !

Les mers sont aussi parsemée de dangers : ici, Alfred Haas fait face à un pirate armé qui en veut déjà à ses droits d'auteur.

La force de son ancêtre, le gladiateur Spartacus Scribens ainsi que la perspective d'arriver au Pays de l'Écriture Calme l'inspirent : pour se débarrasser de l'assaillant, il le foudroie au moyen d'un pistolet laser !

On aperçoit d'ailleurs en bas, à gauche sur la photo, que la chaleur du coup de pistolet a tordu le bastinguage métallique.

 

20. ESPRIT ET FORCE DE SPARTACUS SCRIBENS PERMETTENT D'ÉRADIQUER LES PIRATES

Avant (ill. No 19) : plateforme avec pirate

Après (présente ill.) : plateforme sans pirate, mais avec bastingage tordu.

Courage, car la route est encore longue !

 

21. ACCUEIL TRIOMPHAL POUR L'AUTEUR QUI N'A ENCORE RIEN ÉCRIT

Photographie (extrait du Courrier Guyannais du 11 novembre).

Elle montre la plage, proche de Rémire-Montjoly, lors de l'arrivée d'Alfred Haas. Le public se réjouit également de l'apéritif promotionnel gratuit organisé par le Consortium International d'Éditeurs.

Sur la route de Corée, les escales sont indispensables pour se ravitailler. L'une d'elle s'appelle Dégrad de Cannes en Guyanne française, un pays paradisiaque rappelant singulièrement le Brésil.

Dès l'annonce de l'arrivée de l'auteur qui n'avait encore jamais écrit et publié de livre, une foule nombreuse de Guyannaises et de Guyannais s'est rassemblée sur le rivages pour l'accueillir en héros, dans une athosphère de profond recueillement.

 

22. LÀ OÙ IL VA, ALFRED HAAS PRÉPARE LE TERRAIN POUR SES FUTURS VENTES DE LIVRES

Photographie : Centre régional de distribution postale - Collection des Postes de Guyanne

A chaque escale, Alfred Haas prépare le terrain pour la vente et la distribution de ses futurs ouvrages.

En Guyanne française, il a regroupé les boîtes aux lettres en un Centre régional de distribution postale qui permettra aux facteurs de déposer plus rapidement ses ouvrages. N'est-ce pas ce que l'on appelle le sens de l'anticipation ?

Sur la gauche de la photographie, on observe qu'un propriétaire a refusé de rejoindre le Centre. Son obstination sera sanctionnée par la non-livraison des futurs livres d'Alfred Haas, ce qui fera vite entendre raison au récalcitrant...

 

23. BRILLANTE CONFÉRENCE DEVANT LA SOCIÉTÉ LITTÉRAIRE DE GUYANNE

Photographie : l'Hôtel du Grand Abandon & Spa ***** après sa rénovation

La Société littéraire de Guyanne française a organisé à l'Hôtel du Grand Abandon & Spa*****, une conférence donnée par Alfred Haas sur le thème « Comment se rendre au Pays de l'écriture calme lorsque l'on est agité ».

Pour l'anecdote, le Salon Anne, ma soeur Anne était trop petit pour accueillir les innombrables participants et les plus folles espérances des organisateurs ont été dépassées.

Après avoir remercié le conférencier, en guise de souvenir, le Président de la Société littéraire de Guyanne lui a remis une petite carapace de tortue, animal fétiche du pays.

 

24. UN GRAND INTÉRÊT POUR LA FAUNE LOCALE

Photographie représentant une tortue adulte entretenant une relation sexuelle non consentie avec un jeune spécimen.

Cette illustration n'est pas considérée comme étant d'inspiration pédophile.

La petite carapace de tortue reçue en souvenir de sa conférence a stimulé la curiosité d'Alfred Haas.

Il a voulu en savoir d'avantage sur cet animal : « la faune en général et les tortues en particulier m'inspirent ! » a-t-il déclaré aux représentants de la presse locale et d'ajouter : « cela ne m'empêche pas de dénoncer à la SPA les cas de pédophilie animale, tels que j'en vois de temps à autre ».

 

25. PRISES INÉGALÉES ET INÉGALABLES A LA PÊCHE LITTERAIRE

Pour se détendre après une journée harassante, rien de mieux que la pêche littéraire à la ligne sur les rivages d'une mer paisible.

Ici, Alfred Haas montre fièrement deux prises littéraires impressionnantes, ramenée de haute lutte.

« J'ai ressenti ce qu'a pu éprouver Santiago, le vieil homme du roman de Hemingway dans sa lutte contre l'énorme marlin ! » a-t-il ajouté.

« C'est le meilleur pêcheur que j'ai rencontré » a témoigné sous le couvert de l'anonymat un professionnel guyannais. Y a-t-il plus beau compliment ?

 

26. FINIE LA DÉTENTE !

Corée oblige : finies les agréables heures de détente. Le voyage se poursuit !

Un fort vent arrière a permis de franchir aisément le Canal de Panama sans payer de redevance et le navire d'Alfred Haas file bon train en direction du Japon puis de la Corée, le Pays de l'Écriture Calme.

 

27. COREE : SUD OU NORD ? KIM JONG UN INTERVIENT

Photographie: l'arc-en-ciel enjambe aisément le 38ème parallèle.

On aperçoit ici le bâtiment des forces d'interposition entre les deux Corée (Panmunjom).

Alors qu'il se rapproche des côtes de la Corée du Sud, Alfred Haas reçoit un télégramme de Kim-Jong Un, Président de la Corée du Nord qui l'invite à s'établir dans sa « tlès, tlès démoclatique lépublique de Colée » afin d'y occuper le poste de Ministre de la Culture. « Vous vellez, c'est tlès lilaxe et il n'y a pas gland chose à faile » lui a encore précisé le grand dirigeant.

A cet effet, le Président nord-coréen lui fait aussi miroiter un pont d'or camouflé en arc-en-ciel qui permettra à celui qu'il veut attirer d'enjamber sans encombre le 38ème parallèle.

Mais le Consortium International d'Éditeurs veillait. Dès qu'il a eu connaissance de l'offre de Kim-Jong Un, il a ordonné à l'auteur qui n'a jamais écrit ou publié de livre de se diriger immédiatement vers la Corée du sud, vers le Port de Busan. « Vous y êtes attendu », lui rappelle-t-on fermement.

28. UN ACCUEIL INOUBLIABLE !

Photographie : la jeune personne aux côté du Président est l'actrice qui interprète dans la célèbre pièce de théâtre coréen « Kobukuruku » le rôle d'une jeune poussine rebelle battant des ailes.

En effet, à Busan, charmant port du sud du pays, une délégation officielle sud-coréenne attend avec impatience l'arrivée du fameux auteur n'ayant jamais écrit et publié de livre.

Sur la table, devant le Président, sont déjà déposés des ouvrages vierges qu'Alfred Haas n'aura plus qu'à compléter pour les vendre.

La petite pancarte que porte le Président autour du cou mentionne en coréen « Bienvenue à Alfred Haas au Pays de l'Écriture Calme qui est à l'Écriture ce que le ginseng rouge est à la libido ».

Interrogé par une journaliste de mode, le Président a catégoriquement démenti que sa cravatte avait été faite avec les restes des tissus de robe jaune de sa jeune accompagnatrice.

29. ÉCOLES SUD-CORÉENNES ASSOCIÉES A LA FÊTE

 

Photographie : cultures coréennes et grecques se marient à la perfection, puisque l'on reconnaît Zeus (3ème à d).

Par contre Léda n'apparaît pas sur l'illustration.

Sagement alignés dans le bassin où a accosté le bateau d'Alfred Haas, de jeunes élèves patientent depuis plusieurs jours.

Pour la circonstance, ils ont revêtu leurs plus beaux habits, ceux du dimanche coréen particulièrementr ennuyeux. Cela explique que les costumes aient été embellis de nœuds papillons capturés le matin même.

Au moment de l'arrivée de l'écrivain qui n'avait jamais écrit ou publié de livre, les enfants ont spontanément entonné le célèbre chant coréen « Que les pages de ton livre recouvrent les pays du monde, comme les lotus recouvrent les étangs de Corée ».

 

30. LE PAYS DE L'ÉCRITURE CALME STIMULE LA PLUME DU NOUVEL ARRIVANT

Photographie: le premier manuscrrit d'Alfred Haas déclenche l'enthousiasme d'un jeune élève coréen.

Peu après son arrivée, Alfred Haas est brusquement saisi par une impétueuse fièvre scripturale. L'illustration ci-dessous montre son premier ouvrage olographe xylographique.

En effet, l'auteur a immédiatement recouvert une porte d'entrée d'un texte improvisé. En toute modestie il a déclaré : « ce n'est pas encre ça », ce qu'a confirmé un représentant du Consortium International d'Éditeurs, ajoutant : « peu importe, car ce texte sera très rapidement transposé sur papier et diffusé par nos soins sous forme de livre. Il sera ainsi accessible au plus grand nombre de lecteurs, ce qui nous arrangera bien sur le plan financier ».

 

31. APRES LA PREMIÈRE ŒUVRE, RÉCÉPTION CHEZ LES CUEILLEUSES DE THÉ VERT

Photographie: on observera au 3ème rang au milieu, un porteur d'authentique bonnet d'âne en soie rouge.

Cette coiffe d'apparât n'est revêtue que lors de circonstances exceptionnelles, telles que visites de personnalitéls étrangère.

A sa gauche, un descendant du corsaire Rakham le Rouge.

Alors que son premier texte olographe xylographique est transposé en la forme écrite de livre sur papier, Alfred Haas a été reçu par une délégation coréenne de cueilleuses de thé vert.

Celle-ci a été spécialement et personnellement constituée par le Secrétaire général de l'ONU, Ban-Ki-Moon, lui même Coréen et grand amateur de thé vert. Le haut fonctionnaire onusien a qualifié cette rencontre de « signe de profonde amitié entre les peuples qui s'entendent ». Il a aussi promis un grand avenir à l'auteur du texte olographe xylographique.

 

32. SUPERVISION PERSONNELLE DE SON THÉ

Amateur éclairé de thé vert coréen, Alfred Haas supervise personnellement la fabrication de sa boisson favorite.

A cet effet, il a revêtu l'habit traditionnel dit de la Feuille de lotus épanouie.

Avec sollicitude, il se penche sur une ancienne machine à essorer destinée à sécher les feuilles de thé. « Un bon thé requiert une pincée de feuilles pour le corps et une pour l'esprit » déclare l'auteur déjà tout imprégné de l'esprit coréen.

Face aux représentants de la presse qui l'ont suivi, Alfred Haas a affirmé que « le thé vert stimule ma créativité. Il me fait découvrir d'autres dimensions. Du reste, je sens déjà que celles-ci m'inspirent pour me guider vers de nouvelles découvertes et, surtout, dans la rédaction de nouveaux livres ».

 

33. EN PREMIÈRE MONDIALE, ALFRED HAAS DÉCOUVRE LE « LAPIN HUMBLE DE CORÉE »

 

Photographie : cette ancienne sculpture coréenne traditionnelle immortalise le « Lapin humble de Corée » (cuniculus modestus coreanis) qui se cache dans un lieu obscur.

« Le thé vert me fait découvrir de nouvelles dimensions » avait déclaré hier l'auteur à la presse lors de la cérémonie du thé vert. Il ne croyait pas si bien dire, puisqu'il a identifié dans un lieu caché, un nouveau vertébré, inconnu à ce jour : le « Lapin humble de Corée » (cuniculus modestus coreanis).

Si les défenseurs des animaux de compagnie ne s'y opposent pas, l'auteur a manifesté son intention d'importer cet animal en Europe, afin de le mettre à disposition de tous les habitants. Il entend ainsi favoriser le bien-être de tous les amis des animaux.

 

34. RETOUR AU TRAVAIL !

Photographie : séance de dédicace à la Librairie Payot au centre de Séoul

Apprenant la dernière découverte d'Alfred Haas, le Consortium International d'Éditeurs s'est irrité : « suffi avec vos lapins modestes de Corée !» et de rappeler l'auteur à ses obligations.

Il est envoyé à la Librairie Payot du centre de Séoul avec deux autres auteurs : sur l'illustration, on reconnaît Alfred Haas (g), ainsi qu'une jeune Nord-Coréenne (milieu), auteure à succès dans son pays d'origine, Le personnage à droite, un ancien Marine US est le représentant en civil de l'Armée pacifique des USA, chargé de la Fuite des idées nord-coréennes vers la Corée du Sud.

Il est aussi responsable du développement culturel des troupes US stationnées dans le pays. Interrogé, il a déclaré que les ouvrages présentés et tout particulièrement celui d'Alfred Haas qui venait d'être retranscrit sur papier, répondaient parfaitement aux exigences culturelles ambitieuses que s'étaient fixée pour ses troupes l'Etat-major américain.

 

35. LECTORAT SUD-COREEN ENTHOUSIASME

Photographie : joie manifestée par de jeunes lectrices coréennes préparant pour l'auteur des Pelotes de laine au ginseng .

A peine retranscrit sur papier, le premier ouvrage d'Alfred Haas a été largement diffusé. Il a enthousiasmé le lectorat coréen. Après lecture, de nombreuses manifestations de joie ont été enregistrées. Tel est le cas des lectrices sur l'illustration qui, en guise de reconnaissance envers l'auteur, lui ont préparé des produits locaux, notamment les fameuses Pelotes de laine au ginseng rouge.

La femme de droite porte sur le haut de sa chevelure une lumière, ce qui signifie selon la coutume coréenne qu'elle est illuminée. Les deux cerises sur sa poitrine remplace les seins peu pratiques dans l'exercice des travaux domestiques.

Enfin, précision : chez les Coréennes, index et majeur serrés, avec la paume de la main dirigée vers l'interlocuteur ne signifie pas « je vais te les couper », mais « aujourd'hui, il fait beau ».

*

36. « L'ŒUVRE DE L'HONORABLE ALFRED HAAS EST EN MOI »

Photographie d'un critique littéraire corréen de l'ancienne école : la plume fixée de chaque côté du couvre-chef signifie qu'il est habilité à lire des auteurs étrangers.

Le collier en perles de bois lui permet de compter les pages qui restent à lire dans un ouvrage dont il doit assumer la critique.

Ce jeune critique littéraire, coiffé d'un panier en osier surmonté d'une sorte d'escargot rouge (et non de ce que l'on pourrait croire) vient d'achever la lecture du premier ouvrage d'Alfred Haas.

Certes, pour les Européens, son enthousiasme sur son visage n'est pas immédiat, mais « l'oeuvre de l'honorable Alfred est en moi » s'empresse-t-il de précicer pudiquement, ajoutant : « ce ne seraient pas les auteurs corréens qui écriraient aussi bien ».

On ne saurait être plus clair !

 

37. ENFIN UN REPOS BIENVENU !

Le Dr Sigmund Freud avait posé le diagnostic juste et choisi la bonne thérapie : l'auteur Alfred Haas a ainsi pu apprivoiser et vaincre son ombre. Il mérite donc une récompense : une glace rafraîchissante qu'il dévore sous le regard admiratif d'une jeune libraire coréenne subjugée par la qualité de son oeuvre.

Tout est bien qui finit bien !

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Alfred Haas, Rte de Chaulin 41 · Fontanivent · 1817 Brent-Montreux VD · Tél. 079 620 66 66